mardi 3 octobre 2017

Loches : triple peine

Si l’impôt est souvent perçu, à droite, comme contraire à la liberté des citoyens, il est généralement utilisé, à gauche, comme un outil de redistribution des richesses, nécessaire à l’égalité républicaine.

A Loches dans les années 90, les impôts locaux étaient considérés comme plutôt élevés. Il faut rappeler que la communauté de communes n’existait pas encore et que notre ville investissait alors seule dans des équipements utiles à l’ensemble de notre territoire rural. L’engagement fut donc pris, en 1995 par M. Descamps, de ne plus augmenter les taux. Mais attention ! Ne plus augmenter les taux, ça n’a jamais été : ne plus augmenter les impôts ! Car par la revalorisation systématique des bases, nos impôts locaux augmentent annuellement d’environ 1%. Pour pouvoir continuer à investir, sans se trahir pendant leurs trois mandats, l’ancien maire et ses équipes ont donc eu recours à l’emprunt et à la dette mais aussi à la vente d’une partie du patrimoine communal.
Nous avons bien souvent rappelé que la dette serait l’impôt de demain, d’autant quand celle-ci s’est révélée pour partie comme « toxique » (avec des taux variables devenus intenables !) Quelle bonne gestion !?

En 2014, dans un contexte déjà connu de baisse de la dépense publique, M. Angenault et son équipe indiquaient sur leur journal de campagne : « Ces actions ont été chiffrées et seront réalisées sans aucune augmentation d’impôts […] Les autres seront soumises à la même rigueur de gestion et rentreront dans le cadre budgétaire de la ville, sans endettement supplémentaire ».

  • La dette a doublé avec le « rachat » de l’emprunt toxique : 17 310 047,54 €uros
    (DOB et BP 2017) 2 444 €/hab, 2 fois et demi la moyenne des villes de 5 000 à 10 000 habitants (959 €/hab),
  • l’ancienne école Vigny ne se vend pas
  • les augmentations des taxe d’habitation et taxe foncière ont été votées par la majorité au dernier conseil municipal

Pour les Lochoises et les Lochois, c’est bien la triple peine.

Pour les élu-e-s du groupe « Loches : changer d’ère ! »,
Denis Maljean, Conseiller municipal.

 

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